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Fausse déclaration
Pour les personnes à bas revenus et/ou celles qui occupent simultanément plusieurs emplois, cette évolution sera particulièrement chère. Ainsi, par exemple, une salariée qui gagne 15 000 francs par année devra désormais cotiser à la caisse de pension. Ce qui lui procurera une rente mensuelle d’à peine 60 francs au terme d’une carrière professionnelle complète. Cela signifie qu’avec son tout petit salaire, elle paierait avant tout les actionnaires des assurances et les salaires des directeurs des caisses de pension. Pas sa propre rente.
Rectification

Le modèle du Conseil national améliore surtout la situation des bas salaires

Cette affirmation est fausse. C’est le contraire qui est le cas. En effet, seul dans le modèle des partenaires sociaux, des personnes dotées de hauts revenus recevraient une augmentation de rente dont elles n’ont pas besoin, financée par la communauté. Dans le modèle de la majorité du Conseil national en revanche, seuls les assurés qui en ont vraiment besoin recevront un supplément. Critiquer le fait que, dans les deux modèles, une salariée à bas revenus devrait désormais cotiser dans une caisse de pension et recevrait plus tard une rente, est hypocrite. On ne peut pas réclamer d’un côté une amélioration et, de l’autre, critiquer ensuite le fait que cela n’a été possible que grâce aux cotisations d’épargne plus élevées. L’USS suggère ici que les cotisations d’épargne seraient utilisées à d’autres fins. Mais cela n’est le cas que dans le modèle des partenaires sociaux, et non pas dans le modèle du Conseil national.

Prétendre qu’«avec son tout petit salaire, elle paierait avant tout les actionnaires des assurances et les salaires des directeurs des caisses de pension» relève de la polémique et est inexact. Une telle «redistribution» ne joue aucun rôle ici!

Cela tient, en premier lieu, au seuil d’entrée bas qui a été considéré comme la solution la plus simple pour améliorer la situation des personnes exerçant plusieurs emplois. Cela permettrait à ces dernières, en dernier ressort, de cumuler plusieurs rentes de caisses de pension. L’augmentation de la rente n’est donc pas «particulièrement chère», elle reflète finalement son prix effectif. Toutefois, la question se pose de savoir si. dans ce domaine, un assujettissement est pertinent. Elle est actuellement examinée.

 

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