Le modèle du Conseil national améliore surtout la situation des bas salaires
Cette affirmation est fausse. Précisément dans le modèle des partenaires sociaux, des personnes dotées de hauts revenus recevraient une augmentation de rente dont elles n’ont pas besoin, financée par la communauté. Dans le modèle de la majorité du Conseil national en revanche, seuls les assurés qui en ont vraiment besoin recevront un supplément. Critiquer le fait que, dans les deux modèles, une salariée à bas revenus devrait désormais cotiser dans une caisse de pension et recevrait plus tard une rente, est hypocrite. On ne peut pas réclamer d’un côté une amélioration et, de l’autre, critiquer ensuite le fait que cela n’a été possible que grâce aux cotisations d’épargne plus élevées. L’USS suggère ici que les cotisations d’épargne seraient utilisées à d’autres fins. Mais cela n’est le cas que dans le modèle des partenaires sociaux, et non pas dans le modèle du Conseil national.
Calculs effectués par l‘OFAS BSV (rapport supplémentaire) et Estimations réalisées par c-alm à partir de données de l’OFAS Berechnungen durch c-alm auf Basis von Daten des BSV (voir ici avant tout le graphique «Modification du montant net des rentes la première année». Une estimation basse dans le graphique indique un salaire bas.)
Sources: Estimations réalisées par c-alm à partir de données de l’OFAS, documents publics des commissions et Message du Conseil fédéral.