La réforme ne concerne que 14% des personnes assurées
Cette affirmation est fausse. Le fait est que la réforme n’est nécessaire que pour 14% des assurés. Tous les autres sont affiliés auprès de caisses de pension qui, en raison des salaires plus élevés de ces salariés, étaient déjà en mesure d’adapter leurs paramètres à l’espérance de vie plus longue. Il est, certes, exact, que ceux-ci «ne perçoivent rien», mais c’est aussi justifié. En effet, aucune réforme n’est nécessaire pour eux. S’ils recevaient un supplément de rente, cela reviendrait à une augmentation de rente injustifiée, qui devrait être financée par tous les autres assurés – y compris ceux qui touchent un salaire modeste et surtout les jeunes. Qu’est-ce qui est le plus équitable? – que les uns reçoivent uniquement un supplément de rente dont ils besoin, ou que les autres qui n’en ont pas besoin en reçoivent aussi, cofinancé par les jeunes et les bas salaires?
Sources: Estimations réalisées par c-alm à partir de données de l’OFAS, documents publics des commissions et Message du Conseil fédéral.