Il n’existe pas de modèle des banques ou des assurances
Cette affirmation est fausse. D’une part, il n’existe pas de «modèle des banques et des assurances». Une telle allégation laisse entendre que le modèle du Conseil national est taillé sur mesure pour les hauts revenus. Or, il est également soutenu par des représentants de secteurs d’emploi à salaires plutôt bas, notamment Gastrosuisse, Société suisse des entrepreneurs et l’Union suisse des paysans. En effet, les bas salaires profitent plus que les autres du modèle prôné par la majorité de la commission du Conseil national. On peut le constater dans le graphique «Modification du montant net des rentes la première année» de l’article suivant.
Les bas salaires figurent dans la partie inférieure. Le graphique montre que dans ces catégories de salaire, des montants allant jusqu’à 2200 francs seront versés en supplément. La justice sociale est également un pilier essentiel dans ce modèle.